Friday, May 25, 2012

La Chine

Avec ces histoires d'anecdotes qui n'en finissent plus, j'ai rien écrit sur la Chine. Donc désolée pour les autres anecdotes, peut-être j'en écrirai encore une ou deux mais sinon, je vous les raconterai à mon retour, ce sera plus vivant, parce que parfois c'est mieux en mimant ! Par exemple pour les chèvres handicapées...
Donc voilà, depuis le 1er mai je suis en Chine. Pour cela j'ai du prendre un train de nuit jusqu'à la frontière, on était 6 dans 3m² mais lorsque, après de multiples contorsions, vous avez réussi à vous installer en position allongée sur votre banquette, et bah ça va, on dort bien ! Après une demi journée d'attente dans la ville d'Erlin (à la frontière) dont je ne connais qu'un restaurant, une boutique et la salle d'attente de la gare des bus, je prend un bus couchettes direction Beijing ! La aussi, une fois qu'on a réussi à se caler dans sa couchette et ben on bouge plus ! Les paysages étaient soit dit en passant magnifique, le seul désagrément vient du fait que la couchette mesure environ 1m20 et que je fait 1m76... Arrivée à 3h du matin à Beijing, je prends un taxi et arrive chez des amis de la famille qui m'accueillent. Youpi ! Fini la promiscuité des yourtes et des dortoirs en auberge de jeunesse, à moi la chambre privative avec grand lit !!!
Concernant Beijing, je n'ai pas d'anecdotes très originales... J'y ai passé une semaine à visiter la cité interdite, le palais d'été, la place Tienanmen, les Hutong, etc. Bien sûr, j'ai également fait un tour à la muraille de Chine, d'ailleurs c'est ce que j'ai préféré vers Beijing (avec la Tsingtao à 0,5€ aussi!)
Perso, je recommande de visiter la ville à vélo, c'est bien plus agréable !
Puis j'ai pris à nouveau le train de nuit vers Xi'an, où j'ai pu aller voir la fameuse armée de terre cuite... J'ai également voulu grimper en haut du mont Huashan, réputé pour sa dangerosité mais en fait ya des parties plus que praticables ! Mais le truc c'est qu'il pleuvait, alors j'ai du acheter ces immondes ponchos jaunes fluo qui étaient trop court pour moi alors j'étais quand même trempée et ça me collait à la peau. Et puis j'ai rien vu parce que j'étais dans une épaisse brume blanche... Bref, ça m'a dégourdi les jambes mais c'était pas mémorable.
Après ça, j'ai pris quoi ? Bah un train de nuit bien sûr !! Cette fois-ci direction Chengdu dans la province du Sichuan !
Et là c'était un peu compliqué parce que je voulais organiser un voyage à travers le Tibet pour rejoindre le Népal... Et ben pour avoir le permis qui permet de visiter le Tibet c'est compliqué !!! J'ai d'abord compris que ce ne serait pas possible, qu'il fallait être un groupe d'au moins 4 personnes de la même nationalité, en plus il fallait 10 jours pour obtenir ce fameux permis, ce qui ne me convenait pas car mon visa chinois allait expirer... Puis j'ai rencontré des hollandais qui étaient dans un groupe de 4 mais qui n'ont pas eu le permis, il fallait sois-disant être 5... ? Puis il y a eu un léger espoir, on m'a dit « bah on peut toujours essayer ça coûte rien... » Alors j'ai foncé et apparemment je vais obtenir ce fameux permis dans les temps et on va partir à 4 avec 1 israélien, 1 australien et 1 espagnol, va comprendre !!! En fait les règles changent toutes les semaines, j'y comprends rien du tout, mais bon, ça a l'air bon... Mais tout ça m'a un peu coincé à Chengdu parce que je devais être là pour payer l'avance, réserver mon train, etc. au cas où ça marchait. Donc je n'ai fait que visiter Chengdu, je suis allée voir les pandas et le big bouddha de Leshan, je suis allée à l'opéra du Sichuan et même au cinéma et puis j'ai bu des Tsingtao, mangé des pattes de poulet, des poumons de porc et autres mets locaux...
Enfin bon, tout semble résolu, je pars mardi pour 48h dans le train le plus haut du monde (parait-il) direction Lhasa, on va aussi faire le camp de base de l'Everest et visiter des monastères, tout ça avec un guide parce que sinon tu peux pas y aller (ah, que de règles!!) Mais je vous raconterai tout ça dans mon prochain article qui sera dédié à ce tour au Tibet !
Conclusion : la Chine, c'est trop grand !

J'en profite pour remercier mon frère qui publie ces articles pour moi car je n'ai toujours pas accès à mon blog...





Friday, May 18, 2012

Chargée par un yak

Quelle aventure !!
Vers 17h, nous arrivons à cheval chez une famille qui va nous accueillir pour la nuit. Après avoir aidé à ramener le troupeau de chèvres au bercail (il a fallu aller les chercher en haut d'une colline, on avait vu sur le lac, c'était magnifique!), nous rentrons dans la yourte pour boire un thé salé au lait et manger quelques bouts de gras. Puis, je vois la femme qui sort de la yourte et, encore enorgueillie de mon travail avec les chèvres, je demande à notre guide si on peut aider la dame. Elle me dit de sortir et de voir avec elle. Je sors donc et avant même que je demande quoique ce soit, la dame me demande, avec des signes, de séparer un bébé yak du troupeau pour l'emmener à part dans un enclos pour la nuit. Prenant mon courage à 2 mains, je m'approche du bébé yak (qui fait la taille d'un veau quoi!) et essaie de le diriger vers l'enclos en agitant mes bras et en poussant de petits cris. Comme il n'a pas l'air de comprendre qu'il doit se séparer des autres, j'utilise alors la petite corde qui pend à son cou pour le tirer vers l'enclos. Quelle erreur !! Car je vous assure que c'est lui qui m'a tiré sur plusieurs mètres !!! Imaginez-vous, je courais derrière le yak, laisse à la main !! Et là je me retourne et je vois la dame, avec un bébé yak dans les bras, morte de rire... Ah non ! Je ne resterai pas sur cet échec ! Je décide alors d'augmenter mes agitations de bras et mes cris, quitte à pousser la bête ! Et là, tout bascule !!
La mère du yak (comme on me l'expliqua plus tard) m'a repéré et veut sauver son bébé !! Comment dire, l’énorme bête noire et blanche, avec cette tête monstrueuse et ces énormes cornes, commence à se balancer de droite à gauche sur elle-même en poussant des hurlements qui ressemblent plutôt à des raclements ou des grondements sourds !!! Je regarde la bête dans les yeux et me dis : « il se passe quelque chose, cet animal a l'air belliqueux » mais en même temps je ne veux pas abandonner ma tâche et me ridiculiser à nouveau ! Donc je continue ma besogne quand soudain j'entends un bruit sourd, je me retourne et je me retrouve face à l’énorme yak qui me fonce dessus !! Il n'est plus temps de faire la fière, je cours loin de bébé yak vers la yourte en poussant de petits cri d'horreur !! Mais finalement la bête s'éloigne, je me retourne vers la dame, qui rigole toujours et qui me fait signe d'aller chercher le bébé yak... Sachant que cette personne me loge et me nourrit, je me sens redevable et, prenant sur moi, je retourne à ma tâche en agitant les bras... mais je n'aurais même pas le temps de m'approcher du bébé yak que déjà la maman yak, cette grosse saloperie, se met à se balancer de droite à gauche en grondant, présage d'une agression proche. Je continue malgré tout, parce qu'on est pas des terrines, mais là le yak commence à me charger tête baissée !! Je me mets alors à courir vers la yourte en poussant des cris encore plus aigus de terreur !!!
Ces cris ont alerté Clémence, qui sort alors de la yourte pour m'interroger sur ma santé mentale. Je lui explique alors la cause de mes hurlements et elle se met dans l'idée de m'aider à rentrer le bébé yak dans l'enclos. Avec une autre personne à mes côté, je sens le courage me revenir ! En se tenant par la main pour former une barrière humaine, nous nous approchons du bébé yak tout en gardant un œil sur la maman yak et son horrible visage poilu. Et le balancement recommande !! Je préviens Clémence que c'est le signe qu'elle va charger mais nous tenons bon. Et là le yak nous fonce littéralement dessus tête baissée, en direction de la yourte !!! On se met à courir en hurlant et on se jette dans la yourte !! Clémence me devançait, elle rentre dans la yourte en hurlant mais s'arrête sur la pas de la porte pour voir si le yak charge toujours. Mais du coup moi j'étais encore dehors, vulnérable à l'attaque du monstre poilu !!! Je la pousse violemment dans la yourte et je commence à tomber dans un fou-rire nerveux, j'en pleure tellement je ris du ridicule de la situation, car bien sûr tout le reste de la famille était dans la yourte à nous regarder foncer dans la yourte en hurlant !!
Bref, l'histoire a fait rire toute la famille, et aussi notre guide, qui raconta l'histoire aux autres familles, qui en rirent également... Et jamais je ne réussi à ramener le bébé yak à l'enclos...



Feux de crottes

 Aaaaaaaaaaah ! Le feux de crottes ! Maman a l'air de connaître déjà mais pour nous c'était nouveau. Donc suivant l'endroit où la famille était installée, nous avions droit soit au bois (moins brûlant mais dure plus longtemps), soit aux crottes sèches (de yaks, de chameaux ou de chèvre)
La première fois qu'on a dû réapprovisionner le feu de crotte, je m'y suis collée et, du bout des doigts, je prenais une crotte pour la jeter avec dégoût dans le poêle... C'était avant de découvrir qu'il y avait une petite pelle fournie dans la réserve de crottes ! La deuxième fois, nous avons du nous même démarrer le feu de crotte... Il faut savoir que pour démarrer un feu de crotte, il faut souffler sur les braises pour qu'elles prennent, ce qui provoque un retour de poudre de crotte dans le visage assez désagréable, de la poussière de caca sec dans les narine (en plus du tabac), ça vous fait un fond de teint naturel ! Bref, de temps en temps nous devions littéralement « remuer la merde » pour s'assurer que le feu ne s'éteigne pas... 

 

Tabac à sniffer


Alors voilà, quand on arrivait dans une famille, il nous est arrivé plusieurs fois que le chef de famille nous tende gentiment une petite fiole remplie de poudre de tabac à sniffer. Tu dévisses le bouchon et tu as une mini spatule pour recueillir un peu de poudre que tu mets près de ta narine afin de l'inspirer d'un coup, c'est censé te déboucher le nez (indeed!)
Mais forcément on était morte de rire (avec la fatigue, chaque petit détail qui sortait de l'ordinaire nous faisait prendre des fou-rires!!), on sniffait le tabac comme de la coke, on se faisait un petit rail sur notre main, on se bouchait une narine et hop ! Ça faisait souvent rire le chef de famille, déjà car on en prenait trop, et puis après il en restait autours de la narine et si on riait juste avant de sniffer ça dispersait la poudre sur la main... Bref, ce petit détail de la vie quotidienne nous a bien diverties !!

Wednesday, May 16, 2012

LA YOURTE DE L'HORREUR !!! (Version Originale : The Horror Ger!!)


Nous y voilà ! La deuxième anecdote ayant reçu le plus de voix est La Yourte de l'Horreur. Ooooohh ! Voilà qu'on en arrive aux choses sérieuses. Je pense en fait que cette anecdote est elle-même une successions d'anecdotes qui ont créé cette atmosphère cauchemardesque au sein de cette yourte.
Donc, comme je l'expliquais précédemment, notre tour en Mongolie nous amenait de famille en famille, au gré de l'hospitalité locale. Quand on voyage en mini-van, on a toujours la possibilité de choisir des yourtes plus grandes pour nous accueillir ou changer de yourte si la famille a déjà trop de travail, si un membre de la famille est malade, etc. Mais lors de notre trek à cheval puis à pied, nous ne pouvions pas faire la fine bouche au risque de dormir dehors dans la neige...
Donc, lors du troisième jour de trek, nous sommes parti à pied à travers la région des 8 lacs, avec une légère chute de neige (me laissant présager la tempête, moi qui avais l'expérience derrière moi...) Nous marchâmes, nous marchâmes des heures lorsque la tempête de neige commença à pointer son bout de nez. A notre grand soulagement, nous vîmes alors une petite yourte au loin. Quelle chance !! La famille devait d'ailleurs quitter les lieux le matin même pour leur lieu de printemps mais avait reporté son déménagement en raison de cette tempête de neige. Nous étions sauvées car notre guide n'était pas sûre que nous puissions alors trouver une autre famille... Soulagées, nous entrons donc dans la petite yourte pour nous réchauffer près du poêle sans vraiment prendre conscience de l'environnement glauque qui nous entoure.
Je vais essayer d’organiser mon récit en différentes parties, sinon je vais non seulement oublier des détails mais également me perdre dans mes exclamations sans que vous ne puissiez réellement comprendre :

1.                  La yourte
La yourte était minuscule et sombre. En entrant dans la yourte, à moitié courbée de part ma grande taille, j'ai voulu laissé la dame passer et je suis tombée dans une multitude de bouts de viande pendus au mur pour les faire sécher. Poussant un petit cri de surprise, j'ai voulu mettre ma main contre le mur pour me retenir et ne pas tomber plus bas, mais ma main rencontra la carcasse d'un animal mort. En plus de la viande, des bouts de fromage séché étaient attachés en ribambelle au plafonds. L'ensemble dégageait une odeur particulière, rendant l'atmosphère chargé de menace. Mis à part le poêle, dont le feux de crottes sèches dégageait une odeur supplémentaire, le seul autre meuble était une petite étagère en bois, le genre de meuble qu'on fabrique quand on est petit pour mettre dans sa cabane, sans même prendre la peine de retirer l’écorce. Et pour finir le tableau, un couteau de chasse et deux fusils étaient accrochés au dessus de nos têtes...
Mais qu'importe, nous ne cherchions pas le luxe et nous étions contentes d'être au chaud, fusse dans une mini yourte malsaine. C'était sans compter sur les occupants de cette yourte...

2.                  La famille
La « famille » était, comme nous l'apprîmes alors que nous buvions notre thé salé au lait, composée de 2 sœurs et de 2 frères. « les enfants », je cite là notre guide, « sont à l'école au village ». Les enfants... C'est là que Clémence me regarde et me dit doucement : « putain, des frères et sœurs incestueux !!! » Moi qui n'avais alors que de pures pensées, je fus soudain prise de doute... cette phrase travailla en moi comme un ver dans une pomme et je ne pouvais bientôt plus les regarder sans penser à leur relation incestueuse. Surtout que, contrairement aux autres familles, ceux-là n'exprimaient aucun sentiment, ni joie, ni mécontentement, juste cet impassible visage qui vous regardait... Vraiment comme dans un film d'horreur !!!
D'ailleurs, la plus âgée des sœurs me regardait fixement depuis plusieurs minutes. Du coup, pour détendre l'atmosphère et créer une relation complice avec elle, je lui fait un grand sourire, m'attendant à ce qu'elle me sourit en retours ou qu'elle tourne la tête si elle ne voulait pas de mon amitié. Mais ni l'un ni l'autre ! Elle continua à me regarder fixement, sans aucun changement dans son visage de pierre, et ce pendant encore plusieurs minutes !! Moi je savais plus que faire, alors j'ai détourné furtivement le regard, essayant de m'occuper à qqc. Mais je continuais à jeter des coups d’œil vers elle pour me rassurer, mais ça marchait pas car elle continuait à me regarder fixement de son visage impassible...
Il y eu maintes autres petits détails de ce genre, par exemple cette même sœur qui nous dit que le chien n'est pas méchant mais chaque fois qu'on sort faire pipi elle sort avec nous pour tenir le chien... ? Même notre guide avait l'air mal à l'aise ! Et nous qui prenions des fou-rires nerveux !! On essayait de se retenir, de peur de les vexer et qu'alors apparaisse un rictus nerveux sur leurs visages, qu'elles s'emparent du couteau de chasse et nous découpent en petit morceaux de viande à faire sécher...
Cependant, il était temps de dormir...

3.                  La nuit
Dormir, quel verbe inadéquat, car de la nuit je n'ai pas fermé l’œil ! Nous dormions à 9 dans cette minuscule yourte, autant dire que nous étions littéralement les uns sur les autres, moi entre Patou, l'accompagnateur à cheval, et Clémence. Tous d'abord, il y avait ce sentiment de claustrophobie malsaine, puis le fait qu'on ne pouvait bouger sans provoquer une réaction en chaîne qui réveillerait tout le monde, puis les odeurs, et encore ces chevreaux, dont j'ai oublié de parler, qui étaient trop faibles pour rester dans la neige et qui n'ont cessé de lâcher de grosses perlouses durant toute la nuit !! Bien sûr, ça me provoquait des rires nerveux, du coup je tremblais, et : réaction en chaîne. On était tellement serrés, avec les 2 sœurs malsaines qui nous regardaient, les bouts de viandes, le couteau, etc. Et Patou qui ronflait comme un bienheureux et qui me donnait des coups de coudes !! Il a même fini par mettre sa jambe sur mon corps rigidifié du stupeur ! J'ai du le repousser délicatement sans réveiller Clémence (qui ne dormait pas plus que moi je pense!)
En plus, la yourte était en pente, du coup nos pieds glissaient vers le poêle ! Lorsque ça devenait brûlant, on devait se hisser sur le tapis de sol tels de petits vers pour se remonter un peu, avant de glisser à nouveau...
Bref, j'ai pas dormi du tout, j'en pouvais plus !

4.                  Conclusion
Les sœurs consanguines, une yourte angoissante, une tempête de neige à l'extérieur et notre guide peu rassurée elle-même = La Yourte de l'Horreur, que nous avons été heureuses de quitter au petit matin, même si c'était pour marcher dans 20 cm de neige sous un vent glacial (et sans avoir dormi de la nuit...)
Je dois avouer que j'ai eu la flemme de décrire ici chaque petit détail qui pouvaient mieux rendre l'ensemble (pipi au milieu des yaks la nuit notamment, les hurlement des chiens vers 2h du matin, les frères quittant la yourte à 5h du matin, fusil en bandoulière, pour chasser le loup, etc.), car je vous assure qu'on ne l'oubliera pas de sitôt cette petite yourte...




Friday, May 11, 2012

Penis Rock

Bon, je commence à rédiger les anecdotes car je prends du retards, et déjà de nouvelles anecdotes sur la Chine !
En prenant en compte les votes de Simon, Nicole, Babeth et LesMères, une anecdote semble faire l'unanimité : Penis Rock. Ah bah bravo, ce n'est pourtant pas la plus intéressante mais vous êtes tombés dans le piège du titre aguicheur, coquinous !
Alors voilà, avant l'arrivée des communistes russes qui ont tué tous les moines, les monastères regorgeaient de ces bonshommes à tuniques oranges. La Mongolie avait notamment adopté un « courant » dans le bouddhisme en provenance du Tibet, la lignée des bonnets jaunes ou des « vertueux ». Ce courant était en autres plus regardant en ce qui concernait le vœux de chasteté. Or, dans la vallée de l'Okhron, la légende dit que les formes vallonnées des collines environnantes rappelaient aux moines les formes généreuses des femmes et ça leur donnait des idées.
Donc ils ont décidé de construire une sculpture en forme de pénis afin de chasser ces idées de la tête des moines pas si vertueux... Une autre interprétation dit qu'un moine avait succombé aux charmes d'une belle et en punition on lui a coupé le zizi et du coup la statue devait rappeler aux moines le châtiment encouru pour une telle hérésie !
Bref quelque soit la signification profonde de cette sculpture, elle trône quelque part en Mongolie, je vous laisse imaginer les stands de souvenirs aux alentours...
Voilà, les votes sont encore ouverts, alors allez-y, essayez de contrebalancer la tendance graveleuse des votes précédents, hihihi ! En même temps le choix offert est déjà tendancieux...

A bientôt pour de nouvelles anecdotes !


Sunday, May 6, 2012

Tour en Mongolie

Bonjour à tous, chers lecteurs tellement passionnés que même sans blog vous suivez  !

Écrire un article sur mon petit tour en Mongolie me pose quelques problèmes, et je ne parle pas des problèmes techniques rencontrés en Chine pour me connecter à mon blog, je parle de problèmes plus profonds d'écriture... Ah  ! Comment dire, ce tour était tellement cool que j'ai peur de le dénaturer en le décrivant...
On est parti à 6  : 1 touriste gallois, Lee, qui nous a quitté au bout de 5 jours car il devait prendre un train pour la Russie, 3 touristes françaises, Pauline, Clémence et moi-même, une guide anglophone, Khuu (prononcez «  who  », et ne perdez pas de temps, on a déjà fait toutes les blagues possibles sur son nom!) ainsi qu'un chauffeur, Gambolt (prononcez «  Kamba  » ou «  Chara  ! Chara  !  » si vous voulez, mais le truc c'est que vous ne pouvez pas comprendre cette blague pour l'instant...)
Le tour a duré 16 jours, on a fait la vallée de l'Okhron (refait pour moi car pour ceux qui s'en rappelle, l'épisode de la tempête de neige a eu lieu dans cette vallée...), le mini Gobi, les chutes d'eau, la région des 8 lacs et le désert de Gobi avant de rentrer, heureuses malgré nos cheveux gras, à Oulan Bator.
Comme vous le verrez sur les photos, on a principalement voyagé en mini-van volkswagen 4*4 qui avait l'avantage précieux d'être matelassé au niveau du plafond, je vous laisse deviner pourquoi... Mais nous avons également fait un trek de 4 jours sans lui (le mini-van) dans la région des 8 lacs  : 2 jours à cheval (bah ouais, même pas peur!) et 2 jours à pieds. Chaque nuit a été passé dans une famille, ce qui nous a valu des soirées sympathoches, principalement à jouer aux cartes en criant plus ou moins fort suivant si la soirée était agrémentée d'une bouteille de vodkas, de bières ou seulement de tabac à sniffer.
Ceci étant dit, me voilà perdue, car comment raconter ces 16 jours de folie sans les réduire à un vulgaire tour organisé (ce que c'était en réalité!)
Je pourrais essayer de décrire les paysages magnifiques de Mongolie mais ma prose réduirait à une niaiserie ces décors fabuleux, des montagnes aux plaines, des chutes d'eau aux falaises rocheuses, des dunes de sables aux lacs gelés, de la tempête de sable à celle de neige, des forêts de pins au désert rocailleux... Et ce ciel toujours changeant, du matin au soir... Les photos pourront vous donner une idée quand même, mais là aussi elles réduisent un sentiment à une image statique et monotone  ! Ah  ! Que dire  ! Me voilà à écrire des phrases de merde, ça devait arriver  ! Des paysages à vous donner envie de tout lâcher pour vivre en harmonie avec la nature  !! Bon, ok, j'avoue, je lisais Thoreau en même temps dans le mini-van alors ça m'a donné des lubies bizarre...
Bon, passons les paysages... je pourrais alors vous parler des mongoles... Mis à part notre guide et notre chauffeur, extra et plein d'humour, qui sont en grande partie responsable du succès de ce tour, toutes les familles rencontrées ont été cool (même les 4 frères et sœurs de la yourte de l'horreur, à leur manière... Mais je vous raconterai plus tard cette yourte angoissante, elle vaut presque un article à elle seule) En fait, on frappe même pas à la porte de la yourte, on rentre et on dit «  bonjour, est-ce qu'on peut passer la nuit dans votre yourte  ?  » et voilà... Mais là encore, mes écrits ne leur font pas honneur, car chaque personne rencontrée a été unique (Oh  ! Bah oui, heureusement que je suis là pour vous l'apprendre hein  !), de Patou à Monko, de Gogo aux sœurs consanguines (voire «  yourte de l'horreur  »), la maman timide, le mari cuisinier, etc.
Bref, passons donc la description du peuple mongol, parce que ça veut rien dire et qu'il faudrait que je décrive chaque personne et que ça vous ferait chier...
Je pourrais donc faire ce à quoi ce blog est destiné, c'est à dire raconter des anecdotes mais... Y'en a tellement  !!!!! Ou alors on fait un vote et je vous conterai les 5 anecdotes les mieux notées entre celles citées ci-dessous  :
  •     Chargée par un yak  !
  •     La yourte de l'horreur...
  •     Au galop dans les steppes
  •     Travailler avec les animaux
  •     Pipi/caca en Mongolie
  •     Les bouts de gras et autres curiosités culinaires
  •     Jeux de cartes (Quems, mistigri, bataille corse et autres jeux mongols)
  •     Penis rock
  •     Questions d'hygiène (douche en rivière, shampoing sec et autres)
  •     Les tiques
  •     Tabac à sniffer
  •     Feux de crottes
  •     Comment soigner une morsure
  •     Chèvres handicapées
  •     Jeux du nez
  •     la joie du Dalaï Lama

j'en oublie tellement  !!
J'ai volontairement supprimé l'anecdote sur la soirée électorale du premier tour pour éviter les affrontements d'idées politiques ;-)
Faites votre choix  !!

En attendant de retrouver mes esprits et peut-être de trouver une manière ou une autre de vous décrire ce voyage, je vous embrasse tous (Dieu reconnaîtra les siens) et vous donne mon numéro de tél chinois  : (00 86) 13 034 701 851