Friday, October 12, 2012

De Kampot à Ban Lung (en passant par Angkor)


Je suis de retour !

Martina et moi sur le Bamboo Train
Bon voilà, l'épisode venimeux du serpent-écharpe était la dernière étape du Vietnam mais ça fait déjà presque 20 jours que je suis au Cambodge, alors qu'est-ce que je fais hein ?
Bon, il faut dire que j'ai rencontré une suisse allemande au Cambodge, qui voyage également seule, et comme on s'entend bien on a continué la route ensemble, et quand on voyage à deux on a moins de temps pour se pencher sur la tâche ardue qui consiste à divertir mes chers lecteurs avec des articles plus ou moins pertinents... Bref, les soirées (légèrement) alcoolisées, les jeux de dés et les discussions voyagesques ont pour un temps remplacé les bouquins et le blog, quelle honte !
Mais je ne vous oublie pas pour autant et je tiens donc à vous narrer mes derniers exploits au Royaume khmer.
Quel popotin!
Alors j'ai traversé la frontière (trop facile!) au sud du Cambodge pour rejoindre la petite ville portuaire de Kampot. Rien de bien palpitant, un petit tour vers les ruines de l'époque coloniale et la chute d'eau du parc national avant de profiter du coucher de soleil sur une barque au fil de l'eau. Par contre mon auberge de jeunesse était un peu isolée et entourée de chiens hargneux, du coup c'était une épreuve de rentrer de nuit... Bizarrement c'est quand on est pressés (stressés?) qu'on met 2h à récupérer ses clés au fond de sa poche (Cf la cité de la peur, sauf que j'avais pas oublié d'éteindre l'aspirateur et que j'étais poursuivie par 4 chiens et non par un serial killer à la faucille et au marteau.)
Enfin bon, je sais pas pourquoi je vous raconte ça, les chiens cambodgiens ne diffèrent guère des chiens français, burkinabés ou autre, c'est pas très dépaysant mais ça me soulage de partager ces instants de doute avec vous;-)
Puis j'ai pris la route pour Sihanoukville où j'avais comme objectif de rencontrer le roi Sihanouk pour faire plaisir à mon père... Raté, Sihanoukville est une ville balnéaire ultra touristique ! J'ai quand même réussi à échapper à la foule des touristes et des vendeurs ambulants en faisant un tour d'une journée dans le parc national alentour : bateau sur le Mékong, petit trek dans la jungle et combat avec d'énormes vagues sur une plage déserte. Té ! J'en perdais même mon maillot de bain (en plus de ma respiration) mais ça m'a réjoui:-)
Je peux faire la maline, moi je suis pas tombée!
Allez, on quitte Sihanoukville pour Phnom Penh où j'ai pu voir le Palais Royal et le mémorial des atrocités version Khmer Rouge. Mémorial très réussi je dois dire, un truc à couper l'appétit de la plus affamée des Nonettes, c'est dire...
Puis c'est le départ pour Battambang où je découvre le « Bambou Train », une plate-forme en bambou avec un petit moteur qui s'élance sur les rails du train, c'est rigolo mais c'est salaud, surtout quand un autre bambou train arrive en face et qu'il faut sauter avec son sac sur le bas côté... Je vous passe les temples, grottes et autre mémoriaux de la boucherie Khmer Rouge parce que ça devient lassant.
Maman: comme promis!
Je rejoins enfin Siem Reap, la ville la plus proche des temples d'Angkor, donc très touristique aussi, je me demande à quoi ça ressemble en haute saison... ? On a fait le trajet en bateau, c'est très beau mais le passage est parfois étroit, j'ai donc été molestée durant 1h par des branches d'arbres et des herbes folles... Enfin bon, on est arrivées en ville en tuk tuk, Martina (la suisse-allemande) a réussi l'exploit d'en être éjectée dans un tournant, ce qui m'a valu des fou-rire à répétition (je sais pas si elle va me supporter longtemps!), puis en arrivant à la guesthouse, Martina (avec ses cheveux rouges) demande des renseignements sur la visite des temples et notamment si ça se fait à vélo, ce à quoi le gérant nous explique : « there's a muddy part very difficult for bicycles because there's a lot of red dirt. You now red dirt ? Like your hair (pointant le doigt vers les cheveux de Martina). Bien sûr, je n'ai pas besoin de préciser que je suis partie dans un nouveau fou-rire ! Bref, j'ai mille anecdotes de ce genre :
  • « Martina tombe du tuk tuk »
  • « Martina et ses cheveux couleur poussière rouge »
  • « Martina se fait épiler sur la plage »
  • « Martina imite les vendeuses de coconut »
  • Etc.
A côté des aventures de Martina, Martine est une petite joueuse sans avenir !
Entrée d'un temple
D'accord, j'en reviens aux choses sérieuses... On a donc visité les temples d'Angkor, je vous laisse regarder les photos, mais j'avoue que c'est pas mal du tout. Mon préféré c'est Bayon avec les visages sculptés dans la pierre.
On s'est autorisé une journée de repos entre toutes ces visites (il faut plusieurs jours pour « tout » voir!!!) avec un petit tour au spa pour un massage. Ah oui, j'ai oublié « Martina au spa », car j'ai aussi pris un fou-rire à cet endroit en voyant Martina allongée sur le ventre, le visage planté dans un trou sur le lit de massage. Elle me maudissait car elle voulait se relaxer totalement et j’arrêtais pas de rire. Bref, vous avez peut-être l'habitude de ce genre de lieu mais moi c'était mon premier massage corporel (professionnel) alors impossible de contrôler les fou-rire dus à l'incongruité de la mise en scène. J'avais pourtant déjà fréquenté un spa pour un massage des pieds que mes amies m'avaient offert du temps où elles étaient encore amies;-)
Mais non voyons, c'est pas Lara Croft, ce n'est
que moi, Nonetta! Je sais qu'il ya une ressemblance
flagrante, mais bon...
C'est marrant quand même, je visite les fabuleux temples d'Angkor et je trouve rien de mieux que de vous parler de chiens errants, de bambou train, de red dirt et de massage... Je vais auto-analyser cette tendance...
Après tous ces évènements,  on a fait 17h de mini bus surchargé (notamment avec un italien qui avait payé un supplément pour un « bus VIP », peuchère...) direction Ban Lung, dans la province reculée du Ratanikiri d'où je vous écris actuellement, avachie que je suis sur les coussins de la terrasse avec vue sur la vallée. Ici on a déjà profité du magnifique lac de Yam Loek et on prévoit de partir demain pour un « extrem jungle trek » de 3 jours en espérant qu'il ne pleuve pas trop...
Si vous pensez que mes articles manquent de références historico-culturelles et ne relate que d'insipides anecdotes qui ne font rire que moi et bien... Et bien allez voir sur un autre blog si j'y suis !
Je vous bise.




Elle avait ses 2 gros jambons de part et d'autre du guidon...

Bah, je m'promène!?

Quoi ma gueule! Qu'est-ce qu'elle a ma gueule!!??



Bisous bisous!

Awkun !

4 comments:

  1. ouf,Brakina est entière!toujours fièrement dressée vers le ciel,l'allure et le port altiers,malgré des mois de galère au fond d'un sac.
    " avoir ,une Brakina,c'est ce qu'il y a de meilleur au moooonde
    oui car,une Brakina,c'est plus fidèle qu'une blooonde..."

    ReplyDelete
    Replies
    1. Oui, m'enfin, la Brakina EST une blonde ;-)
      Mais tu sais, elle prend la pose pour la postérité mais elle est bien fatigué: le corps ébréché, l'étiquette blanchie, la capsule décollée... C'est pas une vie pour une Brakina peuchère...

      Delete
    2. "Qu'importe le flacon,pourvu qu'on ait l'ivresse..."

      Delete
    3. Mais non mais le pire c'est qu'elle est viiiiiide!!!
      Enfin, à sa seule vue je tombe dans une ivresse nostalgique...

      Delete