Direction Chiang Mai!

Salut!

Bon, vous êtes tous en vacances alors j'imagine que vous avez mieux à faire que de lire mon blog...
J'ai donc quitté Koh lanta après 2 ou 3 jours de glandouille sur la plage et de visite en scooter, sachant que la pluie rend le côté plage un peu moins attractif... J'ai pris le chemin de Chiang Mai, au nord de la Thaïlande, ce qui signifie 2 jours (et nuits) de transport. Départ 11h30, je prends le premier mini bus, puis le ferry, puis le bus de nuit vers Bangkok. J'y arrive à 5h du mat et mon train pour Chiang Mai est à midi, ce qui fait que j'ai zoné dans les rues de Bangkok pendant 7 heures avec 20 Kg de bagages. Vous imaginez donc le nombre de cafés ingurgités (sachant que j'avais rien dormi dans le bus). J'ai donc pas lâché ma tasse de café de la mâtiné, croisant les derniers fêtards éméchés dans le McDo 24h/24 où ils venaient engloutir des hamburgers pour éponger leur alcool pendant que moi j'essayais de rester éveillée, les plissures de ma couverture du bus encore imprimées sur ma peau et mon visage. Toujours aussi fatiguée mais en même temps toute excitée par la caféine, je me rends à la gare pour prendre mon train après avoir acheté les indispensables tant de fois énumérés (eau, chips, biscuits, chewing gum et sandwich rapidement confectionné sur un banc de la gare avec de la vache qui rit). Le train fait du 30 km/h (et je suis généreuse!), le seul gros thaïlandais que j'ai jamais rencontré est assis à côté de moi et s'étend sur un siège et demi: ah oui, parce que quand j'ai réservé le train y'avait plus de couchette, décidément, je n'apprends pas de mes erreurs!) Je ne dors donc pas du tout et c'est hagarde que j'arrive à Chiang Maï vers 6h du matin le lendemain. Je prend rapidement un taxi, ne prends même pas la peine de négocier le prix et réveille le proprio de l'auberge de jeunesse réservée au préalable. L'auberge, des matelas étalés dans un petit appart remplis de petits objets, est sympatoche. Mon lit n'est pas encore libre car le check-out est à 11h et Vee (le proprio) me propose de m'étaler sur le canapé, ce que je fais et m’endors sur le champ!
J'ai dormi pratiquement toute la matinée et ne me suis levée que pour une douche et un plat de nouilles au poulet. Du coup le soir j'étais en forme, on est sorti avec les autres hôtes de l'auberge dans les rues animées de Chiang Mai pour revenir vers 3h du mat: le tuk tuk quand on est un peu éméchée, ça ressemble à tour de montagne russe, faut s'accrocher!
Bref, c'est pas très intéressant tout ça, mais Chiang Maï est une ville charmante, animée, avec plein de petits cafés, de petits resto, des marchés nocturnes, etc. Et c'est très proche des montagnes couvertes de forêts tropicales: vous l'aurez compris, je suis à nouveau parti pour un trek de 3 jours...

PS "actu": je suis ENCORE en retard dans l'écriture, je suis actuellement à Luang Prabang, au Laos, et pars demain à Phonsavan.

Petite marche dans la jungle...

Salut!

Alors voilà, à Khao Sok, parc national, j'ai opté pour un tour du lac en bateau et marche en jungle vers une grotte. Ça semble sympathique comme ça, et ça l'est à condition de ne pas être trop chochotte...


Je suis partie au petit matin, mes affaires dans un sac imperméable prêté par mon auberge et mon enthousiasme collé au corps. Après environ une heure à l'arrière d'un pick-up avec un couple de français, nous arrivons à l'embarcadère et grimpons avec 8 autres personnes dans un "long tail boat" (je mets en anglais parce qu'en français ça donne "bateau à longue queue", je trouve ça pas très classe...) Et là, nous glissons pendant 2 bonnes heures sur les eaux turquoise d'un lac magnifique, avec des falaises de granit qui sortent de l'eau et de denses forêts laissant tomber leurs lianes jusque dans le lac. Malgré tout, une petite pluie nous surprend (vraiment?) juste avant d'arriver aux bungalows sur pilotis où nous attend notre repas. Mais avant de manger, à nous la nage dans ce lac majestueux et nous nageons le sourire aux lèvres malgré les cordes qui nous tombent dessus par intermittences.
Mais l'eau ça creuse! Morte de faim, je m'attable sur la terrasse en bois et le repas arrive: poisson grillé, poulet aigre doux, poulet épicé, petits légumes et riz blanc = délicieux!! On finit avec de bons fruits frais et on est tous motivé pour rejoindre la jungle, même si c'est sous ce que j’appellerais désormais la mousson (mais la vraie cette fois!)
Début de l'aventure... On amarre sur une côte et déjà nous nous enfonçons jusqu'aux genoux dans la boue! Puis nous traversons un torrent boueux, l'eau jusqu'à la taille et nous voilà dans la jungle épaisse. En soit la jungle c'est sympathique, si ce n'est le combat que nous avons du entamer contre les centaines de sangsues qui nous sautaient dessus!
Aaaahhh!!! Les sangsues!!!! J'ai réussi à les retirer une à une au fur et à mesure de notre avancée dans la jungle, j'étais assez fière de moi jusqu'à mon retour au bungalow le soir: me jetant littéralement dans la douche, je découvre en retirant mon maillot de bain deux gros filets de sang qui dégoulinaient du bas de mon dos... Les saloperies! Une sangsue avait réussie à grimper jusque là pour me sucer le sang!!
Mais bon, revenons à notre petite ballade: on a passé la forêt dense, les clairières avec les herbes folles jusqu'aux épaules, et encore la forêt dense avant d'atteindre la fameuse grotte. Là ce fut de la spéléologie, on a grimpé dans les crevasses et il fallait pas être claustrophobe! A un moment je suis passée entre deux parois qui m'ont presque compressé... Bref, après cette petite pause, nous avons fait demi tour (toujours sous la pluie qui tue) pour nous apercevoir que l'eau avait monté (bah oui, forcément!) et qu'on pouvait plus traverser le fameux torrent. Du coup on a longé la rivière pour retrouver le bateau que le guide a gentiment ramener vers notre rive.
Quelle histoire! Au retour, nous nous sommes arrêté une nouvelle fois aux bungalows sur pilotis (rebaignade!) où des fruits exotiques et de la pâte de coco nous attendaient.
Les 2 heures de bateau sous la pluie pour rejoindre l'embarcadère se sont fait dans le plus grand silence (mélange de fatigue, de froid et de pluie qui te frappe le visage) et nous avons rejoint nos demeure respective avec cette étrange mais pénétrante envie d'une douche chaude et d'une bonne bière.
Voilà pour la marche dans la jungle, je suis actuellement à Koh Lanta où je viens de faire une matinée de pêche peu fructueuse...

A bientôt!!!

Toutes les photos:

Khao Sok

PS: désolée, j'ai pas de photo de la marche dans la jungle, mon appareil photo n'étant pas étanche...

Photos du trek

Les photos du trek au Népal, cliquez ici:

Trek Annapurna

Fast forward

Bon, rien ne va plus! Avec ce retard, c'est plus la politesse des artistes, c'est l'impolitesse de la grosse flemmarde!

Je vais donc être obligée d'appuyer sur avance rapide et sauter quelques anecdotes croustillantes pour revenir au présent. Surtout que c'est beaucoup plus facile d'écrire à chaud que 3 semaines après... tant pis, je garde quelques histoires à vous raconter à mon retour, c'est pas plus mal.

Donc, après mon séjour à la ferme, je suis partie faire un trek de 6 jours aux pieds de l'Annapurna. Mon trek ressemblait à ça:

Et la vue, entre deux brumes épaisses, ressemblait à ça:

Plus de photos ici (en cours de téléchargement donc partiel):

Puis je suis partie à Chitwan, dans la jungle... J'ai fait de la pirogue entre les crocos, une ballade dans la forêt avec des instructions de type: "si un rhino vous charge, vous courez en zigzag en jetant vos objets et habits loin de vous pour le tromper, et dès que vous pouvez, vous escaladez un arbre..." Mais je n'ai vu que des biches alors... Puis je me suis baigner avec les éléphants, sauf que je m'étais lancé le défi de rester coûte que coûte sur l'éléphant, du coup ça ressemblait à ça:

Puis je suis revenue à Katmandou pour prendre mon avion en direction de la Thaïlande. 

Arrivée à Bangkok, j'ai visité des temples, circulé en bateau dans les canaux et surtout mangé des tonnes de fruits de mer!!!!! A mon plus grand bonheur!!

J'ai rapidement voulu quitté la ville et après la jungle de Chitwan, j'ai opté pour 4 jours sur une île: 12h de bus et 2 de bateau pour me retrouver à Koh Phangan, bien malgré moi en pleine fête de la pleine lune... Autant dire que mon bus et mon bateau était plein de jeunes stylés près à mettre une ambiance de feu! Toute jeune d'esprit et fêtarde que je suis et bien je suis allée à l'autre bout de l'île, sur la plage la plus tranquille que j'ai pu trouver et ça ressemblait à ça:

J'en ai profité pour faire 2 plongées (mais j'ai pas de photos, pas d'appareil étanche...) avant de repartir et de prendre un bateau et 5 bus, direction le parc national de Khao Sok, d'où je vous écris actuellement!

Voilà, c'était un peu la course, mais ça devenait gênant ce retard. 

Bientôt: "crapahuter dans la jungle"

Pour tous ceux qui partent en vacances: profitez bien, mais n'oubliez pas d'écrire des commentaires de temps à autres pour me motiver!

De grosses bises.

Healing Touch

Voici la seconde partie.

Comme précisé dans l'article sur ma semaine à la ferme, la propriétaire avait entre autres la fonction d'enseignante en « Healing Touch » (HT), soit une méthode de guérison par l'énergie.

Tout le monde était intéressé ! J'entends par là Korbin l'américaine, Stephany 1 l'anglaise, Stephany 2 la philippine et moi-même, par curiosité. Au final, nous étions 8 étudiants et le cours a pu être programmé sur 2 jours.

Voici donc les étape du HT :

Atuning...

Centering = je me concentre, j'oublie tout le reste et centre tout mon être sur ma tâche, càd guérir mon/ma patient(e)

Grounding = là c'est presque de la méditation... Il s'agissait d'imaginer que nous avions des racines qui plongeaient dans la terre, jusqu'au noyau terrestre dont nous puisions l'énergie. Cette énergie, nous devions la sentir monter dans notre corps jusqu'à notre cœur puis la faire glisser jusqu'à nos mains, sources de guérison. Déjà à cette étape, mon esprit débridé commençait à faire des siennes et je dépassais souvent le noyau pour me retrouver de l'autre côté de la terre (aux USA?)

Atuning : Et bah là il s'agit d'unir son énergie à celle du patient, allongé devant vous. Ça consise à poser la question : « puis-je te toucher ? » (j'avais peine à poser cette question sans esquisser un sourire et lorsque j'étais la patiente, la réponse « oui, vas-y, tu peux me toucher »me faisait tout autant rire, mais à cette étape j'arrivais encore à me maîtriser) puis à apposer ses mains sur le patient.

Pendule... C'était tellement évident qu'elle le faisait
tourner elle-même que c'en était comique...

Ensuite vient le diagnostic. Celui-ci est fait soit en passant ses mains le long du corps du patient (mais sans le toucher cette fois, parce que quand même!), soit en utilisant un pendule (pas celui de Foucault, plutôt celui de Tournesol). C'est à cette étape que j'ai appris que j'avais un chakra dysfonctionnant, je sais même plus lequel, mais bon...

Puis il y a toute une panoplie de techniques de guérison, la majorité en simulant le nettoyage de la partie à guérir avec ses mains, toujours sans toucher la personne.

Et j'en arrive à la séance d'ouverture des chakras... J'étais donc en position de « guérisseuse » et ma patiente était Stephany l'anglaise (« la patiente anglaise »). Je commence mon affaire lorsque, sous l'effet de la relaxation intense, le patient voisin se met à ronfler comme vache qui pisse ! Et là c'était la goutte d'eau, je suis partie dans un énorme fou-rire incontrôlable, j'en pouvais plus, tous ces rires que j'avais su retenir jusqu'ici se sont déversés à la chaîne, impossible à gérer. Et puis c'était communicatif, ma patiente anglaise s'est mise à rire elle aussi, alors pour pas gêner, on a décidé de sortir dehors pour finir la séance.

Technique de "nettoyage" de tout le corps

A l'extérieur, j'ai allongé ma patiente sur une natte et j'ai repris mes gestes d'ouverture de ses chakras. Mais la pauvre, y'avait mille et une petites bêtes qui venaient lui sauter sur le visage, elle grimaçait étrangement, plissant ses yeux et esquissant diverses moues pour faire fuir les insectes.

Encore fragile de mon fou-rire précédent, j'avais du mal à contrôler mes pouffements de rire à la vue de son visage en mouvement. Cependant, toute concentrée que j'étais, j'ai opté pour de forts soufflements par la bouche afin de faire croire que j'étais très appliquée à ma tâche alors même que j'essayais de contrôler mes accès de rire. Malheureusement, mon self control fut de courte durée car les nuages se sont effacés et ma patiente anglaise, avec sa peau d'anglaise, est pratiquement immédiatement devenue rouge écarlate et là rebelote : j'ai pris un fou-rire incontrôlable, je pleurais de rire et j'ai jamais pu ouvrir tous ses chakras !

A la fin du cours, j'ai reçu un certificat de niveau 1 en HT, alors tous ceux qui veulent se faire toucher et ben... Je suis professionnelle !!

Bon allez, je vous laisse car là je suis sur une île de Thaïlande, je vous écris de mon bungalow face à la mer et aux cocotiers et l'eau turquoise m'appelle pour une session baignade...

Ma remise de diplôme par maître Yoda...

Prochainement : Annapurna trek et Rodeo dans la jungle !

Bises !!