Bonjour à tous !
Me voici donc à Lhasa capitale du
Tibet. Pour rejoindre cette ville sur le « toit du monde »,
il fallait choisir entre l'avion et le train. Bien entendu, j'ai
choisi le train, moins cher, on voit plus de paysages et il est assez
mythique car soit-disant le plus haut du monde. Maintenant, dans les
trains chinois on peut choisir entre « soft sleeper »,
« hard sleeper » et « hard seat ». Pour mes
trajets précédents, j'ai toujours choisi hard sleeper, moins cher
mais tout à fait correct si on fait abstraction de la promiscuité
avec les chinois qui crachent, qui ronflent et qui fument dans le
train. Malheureusement, comme je m'y suis prise un peu tard, il n'y
avait plus de hard sleeper. Un peu déçue, mais bien décidée à
avoir une couchette pour ces 48h de train, je demande alors une place
soft sleeper (un peu de confort ne me fera pas de mal, surtout que je
risque de souffrir du mal des montagnes dans ce train qui frôle les
5000m d'altitude.) Oh rage ! Oh désespoir ! Oh train
ennemi ! Il n'y avait plus de soft sleeper !!! A moi les
48h en hard seat...
Mais je ne me laisse pas aller !
Je pars au supermarché du coin et m'achète 3 paquets de nouilles
chinoises déshydratées, des chips, des biscuits, de l'eau et des
chewing-gum et me prépare psychologiquement à cette affaire. Il
faut ajouter ici que j'avais eu maintes comptes-rendus de voyages en
hard seat par des voyageurs rencontrés en auberge, et tous étaient
terrifiants !
Bref, accompagnée de ceux qui formeront
désormais mon « groupe » (un israélien, un
espagnol et un canadien, quel cocktail!), je me rends à la gare et
monte dans le train.
En fait, il n'y rien de « hard »
dans ces « seats », mais c'est un ensemble : surplus
de bagages entre les jambes, toilettes qui puent la merde au sol
rempli de pisse, chinois qui fument à l’intérieur, etc. c'est un
challenge psychologique !! Collée à la fenêtre, impossible
d'étendre mes jambes, dossier raide comme un balai à chiotte
(pardon, je m’énerve...) et cette sensation de malaise du à
l'altitude...
Je dis pas, les paysages valaient en
effet le coup, mais j'en ai vraiment bavé. C'est pas la chaleur et
la poussière des taxi-brousse maliens (trajet qui m'avait valu une
insolation quand même), c'est pas le mini-van mongolien qui
tressaute à vous taper la tête au plafond, c'est pas le mini-bus
russe à -10°C, non ! A vrai dire, à première vu, le train
est plutôt moderne et confortable mais c'est un ensemble... Je vous
laisse regarder ces quelques images pour vous faire une idée !
Et donc après 48h de train, un
contrôle de passeport et de permis, nous arrivons enfin à notre
auberge... le lendemain matin : maux de têtes, nausée et
fatigue intense = vive le mal des montagnes ! Mais nous n'en
sommes pas là, gardons un peu de suspense pour un prochain article !
Mais c'est monstrueux! on dirait un amoncellement de cadavres après un raid aérien!!Ouf,quand je lis ces lignes(et vois ces photos!!),je te sais au Népal,cultivant tes tomates dans un environnement sain.§
ReplyDeleteProverbe du jour:"plaisir sans effort ne rend pas plus fort"
Hihihi! Oui, je mange des légumes du jardin, je bois l'eau de la source et je travaille la terre de mes mains... Mais ce soir c'est grosse fête à la ferme, parce qu'on est pas des nonnes quand même!
ReplyDeleteJe finis ma semaine "martine à la ferme" dimanche, mais je repars sûrement rapidement en trek, bien que la mousson menace...
Honte à moi, j'ai oublié la fête des mères... Bonne fête Mamounette!!!
Maman tu es,la plus belle du monde,
ReplyDeleteaucune autre à la ronde,
n'est plus jolie.
tu as pour moi,avoue que c'est étrange,
le visage de l'ange
du paradis!
dans tous mes voyages,
j'ai vu des paysages,
mais rien ne vaut l'image,
de tes beaux cheveux blancs!!...sans commentaires,haha,
Maiiiiiiiiiiiiiis oui Mamounette, c'est toi la plus belle!!! Même l'Everest parait bien pâle à côté de ton sourire :-)
Delete