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Wednesday, June 27, 2012
Photos - La Ferme Célébrités
En attendant la deuxième partie, voici les photos de ma semaine agricole.
Je suis désormais à Bangkok et j'ai même pas encore abordé le trek et la jungle népalaise...
Le retard s'accumule: maman tu dois avoir un proverbe moralisateur sur le retard qui s'accumule non?
Photos:
Je suis désormais à Bangkok et j'ai même pas encore abordé le trek et la jungle népalaise...
Le retard s'accumule: maman tu dois avoir un proverbe moralisateur sur le retard qui s'accumule non?
Photos:
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La Ferme |
Friday, June 22, 2012
Nonette à la ferme
Rafting avec l'israélien... |
Bon, j'avais laissé entendre que
j'allais écrire un texte sur la journée de rafting, mais ya pas
grand chose à dire en fait, si ce n'est que je me suis bien amusée !
Donc voici une photo et
c'est tout ce que vous aurez ! Voilà ! On leur donne ça
et ils veulent ça ! Bravo ! Vive la France ! En plein
dans l'mille tiens ! Vingt sur vingt !
Bref... Je vais plutôt vous conter
l'histoire de Noémie à la ferme, une histoire qui va vous emmener
au-delà du réel, dans un monde où Noémie se lève à 5h du matin
et parle de vies antérieures avec une philippine... Ce sera en 2
épisodes.
Au début c'est une idée, celle de
faire une semaine de volontariat dans une ferme biologique au Népal.
Non pas pour améliorer quoique ce soit, mes talents fermiers sont
loin d'être démontrés et je pensais plus être un boulet qu'une
aide précieuse au développement agricole du Népal. J'ai donc
choisi (via helpX) une ferme qui prônait plus l'échange culturel à
travers le séjour à la ferme que l'apport qualitatif que le
volontaire allait apporter (parce que ça c'est un peu bullshit comme
on dit)
Je rencontre donc Pramila, la
responsable, à Katmandu et déjà elle est flippante. Elle est très
sympa mais son regard :
Pramila, au milieu de Korbin et moi. Le regard qui tue qui fait peur!! |
Tout
s'organise très vite et le lendemain je pars avec mon sac à dos et
un numéro de tél vers Nargakot. A la ferme, il y a déjà une
bénévole , Korbin, qui étudie la botanique et qui fait son stage
dans cette ferme.
Le panier traditionnel, rempli de crottes de vache |
Ma
première tâche fut de mettre du fumier autours des plants de
concombre... Donc avec Korbin, on escalade les terrasses avec pelles
et paniers traditionnels et on ramasse la merde à pleines pelletés.
Bien sûr, comme vous me connaissez, ça a vite dégénéré !
On craquait déjà nerveusement et on échangeait se genre de
phrases :
« T'as
fait quoi durant ton stage ? Oh, j'ai ramassé de la merde ! »
« Je
vais ajouter cette compétence à mon CV : grande expérience en
pelletage de merde séchée »
« putain,
c'est pas d'la merde ce fumier »
Moi, perplexe devant la tâche à accomplir |
Etc.
Si le
cœur vous en dis, vous pouvez écrire vos propres répliques en
commentaire.
Bien
sûr j'ai eu d'autres tâches plus gratifiantes :
transplantation de tomates et de tournesols, création d'un « lit »
(?) pour planter des herbes aromatiques, etc.
On
mangeait essentiellement (exclusivement?) du DalBhat, plat
traditionnel composé de riz et de légumes. Sachant qu'on prenait un
café/thé au réveil (vers les 5h) puis premier DalBhat à 10h,
deuxième à 14h et troisième à 19h. J'étais souvent au lit vers
20h...
Le hamac!! |
On se
douchait à la source (où on remplissait aussi les bouteilles), on
allait prendre le thé chez la voisine, une anglaise installée
depuis 7 ans au Népal, on se réveillait avec le soleil, on allait
faire nos courses au village (1h de marche) et on faisait la sieste
en haut de la colline, sous les arbres... Bref, des bons moments
passés à la ferme mais je n'ai pas encore parler des gens...
Apurna, dite "Maître Yoda" |
Apurna,
la responsable de la ferme : Un petit bout de femme (maître
yoda) pleine de vie et de générosité, elle est dans l'incapacité
totale de dire « non » ou de faire un reproche, ce qui la
rend un peu « fausse » mais on la pardonne. Très
branchée spiritualité et magnétisme, elle est diplômée pour
donner des cours en « healing touch », une méthode pour
soigner les gens à travers l'énergie.
Korbin :
étudiante américaine en stage à la ferme, elle a pris des cours de
méditation et vois son séjour au Népal un peu comme une quête
personnelle.
Santi :
la miraculée ! Depuis qu' Apurna l'a guéri de ses blessures
grâce à sa méthode, Santi s'occupe de tout à la ferme...
Denis :
le jeune employé homme à tout faire qui dort sous de vieilles
planches avec les poulets.
Moi avec l'anglaise |
Stephany :
la voisine anglaise qui a trouvé sa voie au Népal, son animal de
puissance est la tortue et elle aimerait écrire un livre de contes.
Rajendra :
le conjoint de Stephany, népalais retraité qui a un faible pour
l'alcool local...
Rajendra... |
Stephany 2 avec Korbin |
Voilà,
ça donne une idée du contexte dans lequel le projet « healing
touch » a pris forme... La suite dans le prochain article !
Monday, June 11, 2012
Tibet
Potala Palace |
Bon bon bon, je suis en retard !
Voilà plus d'une semaine que je suis au Népal et je n'ai toujours
pas partagé le Tibet avec vous.
Pour faire rapide, disons que le Tibet
est la région que j'ai préférée en Chine;-)
Notre guide parlait un anglais plus
qu'approximatif mais je crois que même en français j'aurais
rapidement perdu le fil des multiples bouddha, dalaï-lama, high
lama, pendjilama et autres Dieux et déesses de la compassion, de la
protection, de la sagesse, etc.
Bref, petite overdose de temples...
Heureusement, il y avait aussi les paysages magnifiques, à plus de
5000m d'altitude ! Nous avons pu rejoindre le camp de base de
l'Everest et nous extasier devant la chaîne de l’Himalaya.
Je crois que les photos parleront mieux
car à force d'écrire sur ce blog, je finis par épuiser mon stock
d'adjectifs qualificatifs...
Himalaya... |
Moines |
Puis nous avons rejoint une ville
frontalière où j'ai eu la chance de dormir dans la chambre la plus
glauque de mon voyage. Non pas qu'elle fut plus petite ou moins
confortable mais seulement qu'elle était situé dans l'hôtel le
moins cher de la ville la plus moche du monde (j'exagère un peu,
c'est pour le style!). La ville est constituée d'une seule rue qui
descend la montagne vers la frontière, seulement la rue est assez
large pour seulement un camion, or cette ville n'est qu'un incessant
croisement de camions, de bus et de mini-vans en tous genres... c'est
un vrai bordel, d'ailleurs c'est le mot, des prostitués hèlent les
passant la nuit de leur fenêtre, bref... On pourrait penser que
l'hôtel serait un havre de paix dans cet environnement puant, mais
non : Murs dégoulinants, couloirs glauques, douches insalubres,
plafond moisi et odeur indéfinissable (mélange étrange et
pénétrant entre les relents des toilettes et un fort parfum
d’intérieur bon marché...) Le genre d'hôtel qu'on voit dans les
film d'horreur, je suis bien contente d'avoir mes 3 gardes du
corps !!
Enfin... Le lendemain on rejoint la
frontière à pied, sans visa mais revigorés par la fraîcheur
matinale. Après avoir gaiement sauté la ligne rouge qui sépare le
Tibet du Népal, à moi les formalités administratives... Petit
stress qui consommera toute ma gaîté matinale, mais je quitte le
petit bureau de l'immigration avec mon visa de 30 jours !
Lac sacré Yamdrok |
Pour finir, attente sous le soleil,
négociation, tension, et je finis par prendre le bus local vers
Katmandou. Après 5h de stress à frôler le ravin, c'est avec des
genoux ravagés (l'espace pour les jambes devait être adapté aux
Népalais de petite taille !! Aux proportions AMOINDRIES!!) que
je fais les quelques mètres qui me sépare de l'incroyable bordel
que constituent les rues de Katmandou. Taxi, petite marche et...
Auberge de jeunesse !!! Finalement, la journée se finira à 5h
du matin avec un impressionnant taux d'alcool dans le sang : on
avait besoin de décompresser !!
Dans le prochain épisode :
journée rafting !
Bises.
PS: j'essaie de télécharger des photos pour faire des albums, mais la connexion est lente et les coupures de courant nombreuses...
Moi devant l'Everest |
Wednesday, June 6, 2012
48h de train...
Bonjour à tous !
Mais je ne me laisse pas aller !
Je pars au supermarché du coin et m'achète 3 paquets de nouilles
chinoises déshydratées, des chips, des biscuits, de l'eau et des
chewing-gum et me prépare psychologiquement à cette affaire. Il
faut ajouter ici que j'avais eu maintes comptes-rendus de voyages en
hard seat par des voyageurs rencontrés en auberge, et tous étaient
terrifiants !
En fait, il n'y rien de « hard »
dans ces « seats », mais c'est un ensemble : surplus
de bagages entre les jambes, toilettes qui puent la merde au sol
rempli de pisse, chinois qui fument à l’intérieur, etc. c'est un
challenge psychologique !! Collée à la fenêtre, impossible
d'étendre mes jambes, dossier raide comme un balai à chiotte
(pardon, je m’énerve...) et cette sensation de malaise du à
l'altitude...
Je dis pas, les paysages valaient en
effet le coup, mais j'en ai vraiment bavé. C'est pas la chaleur et
la poussière des taxi-brousse maliens (trajet qui m'avait valu une
insolation quand même), c'est pas le mini-van mongolien qui
tressaute à vous taper la tête au plafond, c'est pas le mini-bus
russe à -10°C, non ! A vrai dire, à première vu, le train
est plutôt moderne et confortable mais c'est un ensemble... Je vous
laisse regarder ces quelques images pour vous faire une idée !
Et donc après 48h de train, un
contrôle de passeport et de permis, nous arrivons enfin à notre
auberge... le lendemain matin : maux de têtes, nausée et
fatigue intense = vive le mal des montagnes ! Mais nous n'en
sommes pas là, gardons un peu de suspense pour un prochain article !
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