Wednesday, March 13, 2013

THE END

Mais d'où je peux bien vous écrire???
Mais d'Aix en Provence pardi!
Et oui, je vous annonce officiellement mon retour au bercail après une année sur les routes du monde... Enfin, de quelques pays du monde...
Bon bah on va pas s'épancher comme ça, je sais que vous êtes tristes de voir ce blog merveilleux se terminer  brutalement mais que voulez-vous? Tout a une fin... sauf... l'infini... Mais on va pas repartir sur ces sujets hein!!
J'en profite quand même pour vous remercier d'avoir suivi un peu ce blog, d'avoir laissé des commentaires ou d'avoir commenté par mail pour les moins doués (ou trop timides), d'avoir supporté mon hégémonie tyrannique, d'être passés outre mes nombreuses fautes d'orthographe ou de grammaire, etc.
Certains d'entre vous attendent peut-être un bilan ou une conclusion philosophico-moraliste à ce blog mais je dirai simplement que toutes ces aventures ne m'ont pas permis de répondre à la question centrale, la problématique qui sous-tend ce blog:

MAIS QUELLE IDÉE???????????????

Si vous avez la réponse...

En exclusivité: l'arrivée inattendue d'Albator à l'aéroport de Marignane...

FIN

Friday, March 1, 2013

Oh voleur!

Et ben voilà, en plein dans l'mille, vingt sur vingt tiens! A deux jours de mon retour et après une année de voyage autours du monde, alors que je me promenais tranquillement le long de la côte dans la jolie ville de Rio de Janeiro... Bon ok, soyons plus réaliste: alors que je marchais sous la pluie à la recherche de la bouche de métro pour rentrer chez moi, deux jeunes me sautent dessus (Mme Vialla, ya un problème avec un jeune là!)!! Ils étaient vêtus d'un tapis de poils et avaient le regard belliqueux!  Oui, non, je me perds, donc ils me sautent dessus et arrachent brutalement mon appareil photo accroché à ma ceinture tout en déchirant au passage mon T-shirt sur toute sa longueur (certainement de mauvaise qualité, c'était un test)! Puis ils partent en courant à l'opposé pendant que je reste plantée sous la pluie, ayant pour premier réflexe de faire un noeux avec les lambeaux de T-shirt parce que la présentation ça compte quand même :-) Un homme est venu à mon secours mais malheureusement je ne parle pas un mot de portugais alors! Du coup j'étais là, trempée sous la pluie avec un T-shirt noué façon mode des années 80 ignorant toujours où je pouvais trouver la bouche de métro... J'ai fini par prendre un taxi (parce que mon envie d'être en sécurité à mon hostel avait redoublé entre temps, vous vous en doutez) et voilà quoi, rien de plus. J'ai pas perdu de photos et j'ai plus que 2 jours donc désolée, vous n'aurez pas le christ rédempteur avec la vue sur Rio, non non non! Une prochaine fois!
J'en profite pour vous annoncez que pour le seconde fois je viens d'être la victime des puces de lit!!! Mon corps est boursouflé de boutons, je ressemble à Elephant Man! ça me démange, ça m'empêche de dormir!! En plus il arrête pas de pleuvoir, je vous dis pas j'ai la PATATE!!
Et ben voilà, c'est pour dire que tout va bien, elle va bien Marinette, elle a la pêche:



Départ le 3 mars pour Londres...

Friday, February 22, 2013

Échec!

Houlala! Quel échec!!
Bon avant d'en arriver là, et pour vous mettre à jour: j'ai quitté l'oasis (Oasis, oasis, c'est bon, c'est bon! Ah oui, on savait faire des slogans dans les années 80!) et suis partie faire un tour en bateau pour voir les îles Bellastas, c'était jolie:

Otarie, la vie de rêve:


Hitchcock:

Hitchcock version otarie en période de reproduction qui beuglent on s'entend plus penser:


"Mais alors l'échec?" me direz-vous... Et bien voilà, toute enthousiaste que je suis, je suis partie à Huaraz (3080m), dans les montagnes et me suis mise dans l'idée de gravir une montagne afin d'admirer les pics enneigés à 5800m d'altitude. J'ai tout préparé, discuté avec le guide et tout et tout puis suis partie le lendemain faire un trek dit "d'acclimatation" pour tester ta résistance à l'altitude, t'y habituer et voir ta condition physique... Houlala peuchère! J'en ai bavé!! L'altitude exerçait comme un poids de plusieurs tonnes sur ma poitrine, je respirais mais en même temps je respirais pas (comprendre: je manquais d'oxygène), je posais mes fesses sur une roche dès que l'occasion se présentait, j'avais des maux de têtes, etc. En plus c'est un trek bien dur, le dénivelé est important et ya même une partie d'escalade! Il fallait me voir au retour, accrochée aux câbles j'ai glissé sur une roche humide et suis restée pendue au câble, pensant ma fin proche... Bon, mes pieds n'étaient en fait qu'à quelques centimètres du sol, mais quand tu sais pas hein! D'ailleurs le câble était ebréché et s'est incrusté dans la chair de mon doigt (mais la douleur était moins intense que la peur!) Bref, j'ai quand même fait le trek en entier, jusqu'à 4450m d'altitude mais je suis rentrée à l'hostel, me suis avachie sur mon lit avec des maux de tête de cauchemar et le gérant a tout de suite compris que je ne partirai pas le lendemain faire un sommet... Très grande déception mais je me suis dit que si j'y allais sans plus de préparation, je n'allais pas apprécier et juste souffrir... 
Bon, le trek était quand même sympa, je me suis fait des "amis":

Ouais bah les militaires aussi ils en ont bavé alors!

Le jeune fille sur le chemin s'appelle Marcellina! Elle m'a servi de guide quand j'ai perdu mon chemin et a gentiment éloigné les chiens de garde...

I did it!

J'en profite pour lever mon chapeau (oui, bon, ma casquette...) à Clairette qui a grimpé le Mont Blanc: je comprends mieux ta souffrance maintenant!

Du coup, pour remplacer ma visite du vénérable du sommet, j'ai fait une journée d'ice climbing (escalade d'un glacier), c'est moins aventure-exploit-glamour mais c'est bien fun:

Après une heure de marche dans la rocaille: le site!

Hou, c'est pas si facile...







Voilà! Je vous écris à présent de Huanchaco (après les montagnes, la plage!) où je viens juste de terminer ma première leçon de surf... Et oui!! Je me suis bien levée sur la planche, telle une pro ;-)

On s’entraîne
Bon, ok, je suis prête!



Oui! Oui! J'y crois à mooooort!!


Oui, je surf!! Bon, le cul en arrière et je fonce sur une autre élève mais bon...

Bon, allez, c'est tout pour aujourd'hui! Moi je retourne à la plage faire bronzette et me remettre de mes émotions!

BISOUS!!

Thursday, February 14, 2013

Surfing Peru

Hola!

Bon, je vous ai laissés au Machu Picchu quelques jours, j'espère que ça vous a plu autant qu'à moi!
Après cette étape mémorable (et après avoir un peu récupéré parce qu'un trek de 4 jours avec un rhume et la pluie c'est coton!), j'ai pris le bus pour Aréquipa, dans le sud, où j'ai re-fait un trek dans le canyon Colca. C'était sympa, beau et intéressant. Puis j'ai repris le bus, direction Huacachina, oasis au milieu du désert  Bon, c'est un lieu pour touristes (nationaux et internationaux) ce qui tombe bien vu que j'en suis une! Ici, on peut faire du surf sur le sable dans les dunes. On part dans le désert avec ce qu'ils appellent un Buggy et j'avoue que c'est très amusant, dans le style parc d'attraction: on monte des dunes et on les descend à pic, je hurlais comme une demeurée... Bref, voilà quelques photos:
Dans le Buggy avec l'arrière petit-fils de Karl Marx

Je fais semblant de conduire le Buggy (quelle actrice de talent!)

Bon, en fait on descendait sur le bide, mais pour la frime...

L'oasis

Oh!

Oooh!
Mais bon, la lumière doit être faite sur ce que fut réellement le sandboarding pour moi, rien de bien glorieux, héhé:



Saturday, February 9, 2013

Allez les étalons!!!

Bon, je suis pas particulièrement football mais quand même...
Un petit message pour encourager les étalons du Burkina qui sont en finale de la CAN (Coupe d'Afrique des Nations) 2013 demain contre le Nigeria. C'est la première fois qu'ils atteignent ce niveau peuchère!


Saturday, February 2, 2013

Voilà, ça c'est fait!

Bon bah, zéro commentaire sur mon dernier article, j'en déduis que vous n'aimez pas lire, vous préférez les images... ;-)
Donc un "No Comment":


Thursday, January 24, 2013


Bonjour !

Me revoilà avec moult aventures à vous raconter !
Alors : après San Pedro de Atacama et avant ma cavalcade cowboyesque à tupiza, je suis passée par Uyuni, le grand salar de Bolivie.

Le Salar d'Uyuni


De San pedro, nous fumes 5 personnes (un couple d'argentins, un espagnol, une française et moi-même, autant dire que j'ai eu l'occasion de mettre à profit mes incroyable compétences linguistiques...) à partir en mini-bus vers la frontière bolivienne. Côté Chili, pas de problème, côté bolivien je suis tombé sur un douanier complètement bourré qui m'a dit qu'il allait me donner un visa de 3 mois pour que j'ai le temps de me trouver un mari bolivien, petite blague qu'il a ponctué de rires gras (type homme saoul) avant d'apposer le précieux tampon au milieu d'autres tampons... J'ai rien dit, j'ai vite récupéré mon passeport en souriant (genre « mais oui mon brave, tu es drôle ! Ton humour est fin et et spirituel, si seulement tous les hommes étaient comme toi quel monde merveilleux ce serait ! »). Puis nous avons transféré nos bagages dans une jeep et sommes parti vers le Salar, en s'arrêtant pour voir des lagunes et un cimetière de trains au passage.
La Salar était impressionnant : 2000 Km² de sel blanc, propice au photos de perspective dont je vous donne ici un échantillon.

Je saute dans la bière: le bonheur!



C'est un pêu raté, on était pas des pros là...

La gratuité des soins pour plus d'équité!

Oooooh! C'est bôôôô!

je suis la dernière...


Tupiza


Je vais pas m'étaler ici parce que vous avez eu une vidéo de mes exploits chevalins à Tupiza mais sachez juste qu'après Uyuni j'ai pris un bus local grâce auquel j'ai frôlé la mort pendant plus de 7h pour atteindre cette petite ville du sud. Le bus allait tout simplement très vite sur une route toute étroite en bordure de falaise. J'ai eu quelques sueurs froides mais les paysages valaient le coup !
Tiens, j'en profite pour caler l'anecdote des chaussures, afin que vous ayez du matériau solide dans le cas où vous devriez prouver à qq1 à quel point je suis maline... 
J'ai donné mes chaussures à réparer à un cordonnier à Tupiza. Seul dans sa cellule sombre (et puis en plus il ressemble vraiment à Evo Morales!!), il me dit de revenir à 17h. Mais comme je suis dans ma bulle, j'oublie et j'arrive à 19h et c'est fermé. Comme aucun stress ne peut m'atteindre, je me dis 'bah tant pis, je vais les récuperer demain matin juste avant de partir pour mes deux jours à cheval » et repars avec bonhommie (et mes tapettes aux pieds) vers mon hostel. Le lendemain, je prépare mon sac pour ma cavalcade, prends une douche, mon petit-dèj et tout et tout et pars chercher mes chaussures sauf que... … On est dimanche !!!! HAAAAAA !!!! J'avais quand même un espoir car une voisine m'avait dit que parfois il venait le dimanche, mais comme dit la chanson : « j'ai attendu, attendu, il n'est jamais venu, laï laï laï laï ! »
Au final j'ai du repousser ma chevauchée d'une journée... LE POIS CHICHE !!!


Potosi


Après Tupiza et avec un corps endolori (des orteils à la racine des cheveux) parce que 2 jours à cheval ça vous travaille le corps, j'ai repris le bus direction Potosi, la ville des mineurs. Bon, cette ville est classée au patrimoine de l'Unesco mais franchement elle m'a déprimé. Elle est perchée en altitude (du coup on respire pas très bien) et elle est dominée par le Cerro Rico, cette montagne de couleur marron/bleue particulière qui renferme en son sein des trésors de minéraux. La principale « attraction » de cette ville, pour les touristes que nous sommes (bah oui, parce que vous voyagez avec moi en quelques sortes!), c'est de visiter les mines d'argent encore en activité dans cette montagne. Et hop ! Me voilà toute équipée comme un mineur, ou comme les nains dans Blanche-Neige qui, soit dit en passant, n'a pas fait beaucoup pour la cause de cette profession ardue.
Donc, avec mon « déguisement » sur le dos, je pars dans les entrailles du Cerro... C'est étouffant, on respire des tonnes de poussière (très dense!) et des effluves de produits chimiques/toxiques, c'est très exigu, du coup y'en a qui ressortent avec des crises d'angoisse ou de claustrophobie ou bien les deux, ou bien c'est la même chose, je sais pas. On marche les trois quarts du temps accroupis ou pliés en deux (tiens, ça m'a rappelé les vendanges...) dans la boue et si on éteint sa lampe frontale on est dans le noir total. Au final, c'est très intéressant à voir, on comprend la vie des mineurs, le fonctionnement de la mine et les « traditions souterraines » mais j'étais contente que ça se finisse et je ne pense pas le refaire volontairement.

Je suis prête...

Holala, quel le vie quand même...

Je souris mais c'est exigu...

Le Tio! Le Dieu de la mine! Il me fait flipper, déjà que j'étais pas bien à l'aise...

Pas facile de respirer...


La Paz


Après Potosi, je voulais voir Sucre (la capitale avec de magnifiques bâtiments coloniaux) et Santa Cruz, mais le temps commençant à se faire court et, comme vous l'aurez peut-être compris à travers mes récits, je préfère souffrir dans la jungle et me perdre dans les déserts que de prendre des photos de belles maisons dans les villes... Au grand désespoir de mon père qui menace de me déshériter si je ne prends pas plus de temps pour découvrir les lieux historiques et autres villes de renom. Bref, je plaisante, papounet ne veut pas me déshériter (que justice soit faite!) et de toute façon je n'ai aucune vue sur ses biens, si ce n'est peut-être un bout de terrain à Vals pour y accrocher mon hamac lors de mes escales en France...;-)
Bon, où j'en étais... Le truc c'est qu'aujourd'hui je suis à Rurrenabaque et c'est journée d'élections locales : du coup tout (mais vraiment tout, sauf les hôtels) est fermé, ya rien à faire et il pleut... Alors c'est journée Blog et bouquin, voilà... J'ai 24h pour écrire un article, ce sera peut-être le plus long de tout ce blog, pas parce que les sujets sont plus intéressant mais parce que j'ai rien de mieux à faire.
Tiens, d'ailleurs, par exemple, je m'en vais maintenant vous raconter une anecdote de mon voyage en bus entre Potosi et La Paz. Cette anecdote ne sert à rien (mais c'est tant mieux, ce qui est inutile est bien plus intéressant, quelqu'un a-t-il déjà vu de l'art utile ? L'art est inutile, mon blog est inutile, donc mon blog est de l'art ! Quoi ? Ça marche pas ? Pfff... Bon, ok, c'est juste inutile ET in-artistique, le néant total... Alors, vous voulez quand même la lire cette anecdote de merde oui ou non ???)
Je sais pas pourquoi je pose la question, comme si on était en démocratie sur ce blog ! Non mais oh ! Vous vous croyez où là !! Je suis toute puissante sur ce blog !!! Hégémonique, omnipotente, omnisciente !! HAHAHAHA !!! (rire satanique!)
Aaaah... je commets une erreur de style là (oui, ce blog est stylé, je décide!), j'aurais dû glisser l'anecdote innocemment au milieu d'un paragraphe au lieu de l'annoncer comme ça en grandes pompes, maintenant vous attendez quelque chose alors que non...
Bon, cette fois-ci j'arrête, je décide de tout mais je m'excuse quand même parce que sans vous ça servirait à rien d'écrire ce blog, j'ai mon journal perso pour ça.
Donc, après Potosi, je décide de prendre le bus pour La Paz histoire de faire la « route de la mort » (cf. plus tard dans le blog, càd après l'anecdote foireuse). Mais je suis un peu fatiguée après l 'histoire de la mine alors je me dis : « merdouille ! Je vais payer 4€ de plus est prendre un bus luxueux avec des sièges/lits super confortables pour faire le trajet de nuit. Je prends donc mon ticket (12€, aïe, aïe, aïe !) et pars prendre mon bus à 21h au terminal. Je m'installe à mon siège-lit, extra large, super confortable, je souris intérieurement en regardant mes voisins, la haute-bourgeoisie bolivienne avec ses sacs de voyages louis Vuitton et ses attachés-cases. Et là surprise, je n'avais qu'effleuré la luxuosité de la compagnie ! Hohoho ! Ce n'était que la partie émergée de l'iceberg ! Car, à 5 minute du départ, une femme en tailleur noir monte dans le bus avec un plateau de flûtes aux bordures saupoudrée de neige de coco ! Elle est suivi d'un homme en costume cravate transportant de même un plateau fournis de biscuits secs. Haaa ! Oui !!! ça y est, nous y voilà, le luxe du luxe, le service 5 étoiles, les sièges confortables, la clim et les DVD c'est du pâté pour chat à côté de ça !!! Car oui, la vraie définition du luxe c'est ça : la flûte de Champomy et le boudoir au sucre glace !!! Mais oui messieurs dames, dans mon « fauteuil » je sirote ma coupe en léchouillant tant bien que mal les copeaux de coco (je sais pas pourquoi il font ça pour les cocktails, c'est pas pratique, ça colle et ça tombe sur le T-shirt) et je croque dans mon boudoir avec plaisir ! Nous avons enfin atteint le sommet du luxe !!! Et ça ne s'arrête pas là, le manager de la compagnie monte dans le bus, lui aussi avec sa flûte de Champomy et il entame alors un discours plein d'émotion et de sincérité : remerciements aux clients pour leur confiance, promesse d'en faire toujours plus pour le confort et la sécurité des passagers, etc. Et nous avons tous trinqué à sa santé avant qu'un passager, le genre qui aime bien s'entendre parler en public, prenne la parole pour remercier le manager, la compagnie et tout son personnel pour le service de qualité, tout en assurant le manager de notre constante fidélité à une compagnie qui met le client au centre de son entreprise... Non mais vraiment, le manager a même versé sa larme, je savais plus si c'était réel ou une télénovelas, on était tombé dans le comique là, voire le grotesque ! Mais bon, je me plains pas, j'ai avalé mon champagne sans alcool avant la fin du discours (si ça avait été alcoolisé, je me serais peut-être lancée dans un discours moi aussi, pour le fun, j'aurais exprimé mes remerciements au nom de la clientèle internationale qui, grâce à cette compagnie, trouvait en Bolivie confort et service client (et les boudoirs de ma grand-mère pour les goûters à la Volane)
Bon j'ai bien rigolé, mais quand même ! Une flûte de Champomy et un boudoir !!! Le luxe est mort, vive le luxe ! And so it goes in our Vanity Fair...
Au final, c'était un traitement spécial « nouvelle année » et moi j'ai dormi comme un loir dans mon fauteuil après avoir vu « indestructible » en DVD, un film qui regroupe Stallone, Schwarzeneger, Bruce Willis, JCVD, Vin Diesel, etc... C'est dire ! 
Bon bah voilà, c'était ça l'anecdote... 

J'en reviens à La Paz.
Là, j'ai eu de la chance, une amie de Montréal rencontrée au Burkina m'a donné le contact d'un ami qui vivait à La Paz et qui m'a très gentiment hébergée : après un voyage en bus de Luxe, me voilà dans un appart lumineux avec ma chambre perso et une salle de bain fonctionnelle... Quand on a goûté au luxe...
Puis je suis partie faire un tour de la ville avant de réserver, pour le lendemain, ma descente à vélo de la « route de la mort » !
On est monté à plus de 4800m d'altitude et, avec casque et combi, on a descendu la fameuse route (une des plus dangereuse au monde, mais pour les voitures surtout car très étroite et en bord de falaise) C'était génial, je vous laisse voir quelques photos !




PS: j'ai plein de photos de moi sur mon vélo et même des films, mais c'est sur un CD et j'ai pas de lecteur alors ce sera pour plus tard... C'est déjà assez compliqué comme ça!

Rurrenabaque


Rurrenabaque, c'est perdu au milieu de la forêt tropicale alors pour s'y rendre soit on fait 20h de bus super dangereux sur une piste de merde, soit on fait 1h dans un petit avion. Et quand on a goûté au luxe... Bref, j'ai pris l'avion et j'ai survolé la forêt, c'était très beau à voir ! On a atterri à 320m d'altitude, autant dire qu'après La Paz j'ai eu un choc calorifique et subit une attaque de moustiques surexcités !
Rurre (pour les intimes) c'est la base pour visiter la pampa et la jungle environnante. J'ai fait 2 jours dans la pampa et 3 jours dans la jungle : à moi les caïmans, les singes, les dauphins, les oiseaux multicolores, les tarentules, etc.
Ok, là je commence à me lasser d'écrire et j'ai envie de bouquiner alors je vais abréger. Je vous raconterez toutes mes aventures à mon retour mais les principales :

1. Je me suis assise sur une guêpe qui m'a piqué en haut du cul (ou au bas du dos, c'est selon) et maintenant ça fait mal chaque fois que je m'assoie ou que je m'allonge...
2. J'ai nagé au milieu des dauphins roses dans la rivière (tout en gardant un œil sur les berges où les caïmans se reposent) On les voyait pas arriver car l'eau était boueuse et d'un seul coup ils vous touchaient les pieds et les jambes, ce qui provoquait chez moi des hurlement de terreur/surprise... Bon ok, les dauphins c'est gentils et tout mais bon, ça surprend quand même !!
3. On a fabriqué un radeau et rejoins le campement dessus, sous des trombes de pluie et avec des vagues qui, sachant que je siégeais fièrement en à la proue de l'embarcation, m'on submergé à plusieurs reprises...
4. on a essayé de pêcher aussi. Résultat : 4h sous un soleil de plomb, avec une chaleur humide et des centaines de moustiques qui vous sucent le sang, et tout ça pour revenir bredouille. Bon les paysages étaient magnifiques mais ont été un peu vexé alors on y est retourné de nuit avec un filet et on a attrapé un gros poisson qui fut le repas du lendemain.

Hou! La vilaine bêêêêête!


Empreinte de Puma!!

La juuuungle!

Même pas (trop) peur...

je gère le radeau grave!

l'invasion des abeilles tueuses!!!!!

Pendant la pêche

les vagues!!!

Le lever du soleil sur le lac (et pêche aux piranhas)

Nage avec les dauphins (j'ai un films où on les voit bien mais c'est trop lourd)

Invasion de moustiques

Coucou au dessus de la jungle


Bon, j'en ai marre, je mets des photos, je publie et je pars bouquiner dans un hamac parce que... … parce que c'est moi qui décide, HAHAHAHA !!!